PP's LETTER 5 MARS 2006
Dimanche 5 mars 2006
PP’s letter
(lettre subreptice et catiminette derrière le dos de qui vous savez)
Le petit chat est mort !
Ma maîtresse m’’a fait sortir précipitamment dès que la nouvelle s’est propagée sur les ondes – si bien qu’on a failli compter deux morts au lieu d’un, le deuxième, d’une pneumonie sur son balcon - mais trop tard, j’avais entendu. Et alors, que suis-je censé faire ? Porter le deuil, me teindre le poil en noir, peut-être ? Mais ce chat-là, je ne le connaissais pas, et je ne suis pas un hypocrite ! Pour le moment, je ne me sens pas vraiment concerné, et au printemps, s’il le faut, on m’installera un Pépédiluve.
Je vais vous dire un secret : ce mal qui atteint mes congénères, j’y trouve mon compte : lorsque je me répands en clameurs et que ma maîtresse jette l’habituel «Tais-toi PP ! » en me foudroyant du regard, j’adopte ma tête « grippé du poulet », l’air maladif et malheureux, elle se souvient que je ne suis pas immortel, et que chaque petite tape, chaque parole désagréable, reviendront la hanter plus tard pendant ses nuits d’insomnie… J’y gagne en liberté d’expression !
Je pense aussi qu’on y regardera à deux fois désormais, avant d’inviter un chat dans cette maison, comme cela c’est produit dernièrement ; pour cette minette, j‘ai pardonné, mais pas oublié (oh, que non !) ; on pourrait peut-être faire une exception pour elle, et aussi pour une correspondante que j’ai maintenant et qui m’a envoyé sa photo : noire et blanche et bien dodue, Lola elle s’appelle… et le printemps arrive…
A défaut de mieux, je crois encore aux amours platoniques…… Comme vous voyez, pour certains d’entre nous, la vie continue !
Et chez vous, ça va aussi ?
Bises lichouilleuses
PP